Depuis trois mois, la vente d'essence importée frauduleusement des pays voisins a envahi la capitale tchadienne, au grand dam de la station-service et face à l'impuissance des pouvoirs publics qui n'arrivent pas à stopper le phénomène.
Sur les principales artères de N'Djaména, la capitale du Tchad, autour des marchés et devant les institutions publiques, des vendeurs de machines offrent pour les motocyclistes et les automobilistes à l'essence dans des bouteilles litre ou d'un litre et demi. Certains produisent même leurs produits pour les stations-services.
Ils vendent le litre d'essence à 500 francs CFA (environ 1 dollar américain), contre 590 francs dans les stations-services.